chacun a sa place, et un rôle à jouer. Voilà pourquoi le rassemblement qu’est la liste "UN AVENIR POUR FLEURY"est ouvert à toutes et tous.

Actualités



Mardi 15 mars 2016

Non-conformité du DOB 2016 !

Le 19 février 2016 s’est tenu le Conseil municipal de Fleury Mérogis. L’ordre du jour de ce Conseil municipal portait sur le débat d'orientation budgétaire. Or, à l’issue du débat, la délibération devant acter le débat d'orientation budgétaire n'a pas été votée par les élu-e-s.

En notre qualité de conseillers municipaux de Fleury Mérogis, nous avons tenus à attirer l'attention du Préfet de l'Essonne sur cette délibération du conseil, qui apparaît comme une non-conformité importante au regard de plusieurs dispositions du code général des collectivités territoriales.

Le respect de ces dispositions nous semble absolument nécessaire pour garantir les droits de l’opposition et, partant, la démocratie locale. En effet,

le vote, par la formalisation du désaccord, garantit aux élu-e-s de la minorité la possibilité de marquer leurs désapprobations sur les choix des orientations budgétaires menées par la majorité municipale conformément à l'article L. 2121-20 alinéas 2 et 3 CGCT.


Or, le vote consécutif au débat n’a pas eu lieu lors du conseil municipal du 19 février 2016.






Samedi 20 février 2016

L’offenseur offensé ! 

(CONSEIL MUNICIPAL DU 15 et 19 février 2016)

« Curieux comme les offenseurs ont tendance à se présenter tels des offensés ». 

Ainsi, Monsieur Derrouet  a-t’il suspendu un Conseil municipal du 15 février, vital puisqu’il concernait le budget de la commune, sur une simple allégation (fondée de surcroît) d’une conseillère d’opposition. 

Menaçant alors de porter plainte, ce qui est pour le moins curieux puisque le tribunal correctionnel de l’Essonne a bel et bien condamné Monsieur Derrouet à une peine, désuète certes, de suspension de permis.

Quittant la séance sous prétexte d'avoir été offensé, il oubliait avoir, sur Facebook, osé accuser M. Frésil de « suppôt de Daesh » et Madame Main  et Monsieur Battais « d’obscurantistes » ! Ce qui est inadmissible et fallacieux à l’encontre de ses trois anciens colistiers. A partir du moment où ils ne seraient plus en accord avec sa gestion et ses méthodes, ces derniers deviendraient donc des malhonnêtes et des pestiférés à clouer au pilori de l’opinion floriacumoise.

Et il ne s’agit pas là d’un simple mouvement d’humeur puisque deux heures à peine après la seance du conseil municipal du 15 février , il récidivait, toujours sur Facebook, qualifiant M. Frésil d’allié objectif du FN, ses deux démissionnaires de malhonnêtes et les élus de l’opposition de « magouilleurs ». Message qu’il effaçait peu après, certes, mais qui n’en avait pas moins été publié. (Les posts facebook de Monsieur Derrouet ci-joint)
  

S’il ne s’agit pas dans toutes ses attitudes et communiqués de jouer à l’offenseur offensé, qu’est-ce donc là ?

Au sujet de ces messages Facebook, évoqués par M. Frésil lors de la séance du Conseil Municipal du 19 février, nous tenons à saluer l’attitude de Madame Cabéza, présidente de séance en l’absence pour le moins étrange de M. Derrouet,  qui a eu le courage de condamner les propos du Maire dans ses allégations injurieuses et complètement mensongères. Par contre, comment ne pas s’étonner du silence éloquent sur une chose aussi monstrueuse que la calomnie au nom de la politique, des autres membres de sa majorité ?

A Fleury Ensemble, nous ne saurions nous contenter de voir ici des actes d’un simple « trublion ».  Les choses nous apparaissent ici bien plus graves. Elles nous semblent propres à vouloir masquer une mauvaise gestion qui a des répercussions sur la vie des floriacumois-es .

La démocratie ne peut se concevoir que dans la sérénité. Avec Monsieur Derrouet à la manœuvre, nous ne pouvons que craindre le contraire donc le pire.

Mercredi 17 février 2016

Déclaration des groupes d’opposition du conseil municipal de Fleury Mérogis suite à l'annulation du Conseil municipal du 15 février 2016 !



Le maire a annulé, après vingt minutes à peine, la séance du Conseil Municipal du 15 février 2016. Suite à une déclaration d’une élue de l’opposition.

Visiblement hors-de-lui d’être ainsi rappelé à ses responsabilités, et sans même chercher de justifications plausibles, le Maire a donc coupé court à une séance qui devait pourtant être consacrée à un sujet majeur pour les Floriacumois-e-s : le débat d’orientation budgétaire, c’est-à-dire la mise en discussion des orientations générales du budget de la commune.
  
Ce débat devait en effet permettre au conseil municipal de discuter des orientations budgétaires avant l’élaboration du budget et permettre aux conseiller-ère-s municipaux de l’opposition de tenter d’obtenir des informations sur l’évolution financière de la collectivité.

Quelle conception de la démocratie la majorité municipal a pour annuler une séance du Conseil municipal alors même que la population a répondu présent ?
Est-ce respecter les électeur-rice-s que de considérer sa susceptibilité personnelle plus importante que des débats budgétaires publics ?

Le débat est reporté à vendredi soir, 19 heures. Cela est peut-être une façon d’empêcher la venue des Floriacumois-e-s qui travaillent, mais va permettre à l’exécutif municipal de dévoiler ses orientations budgétaires en toute discrétion.

Au-delà de tout clivage politique, et parce que cette situation est intolérable pour nous, élu-e-s de l’opposition, nous lançons un appel solennel à tous les Floriacumois-e-s soucieux de la bonne utilisation des deniers publics pour rappeler enfin à la raison l'exécutif local.

Nous ne cesserons pas d’être vigilants sur la façon de gérer les deniers publics. Nous n’accepterons pas que la majorité nie le rôle de l’opposition dans la gestion municipale et piétine ainsi la démocratie locale.

Les Floriacumois-e-s ont droit à la transparence !

Jeudi 4 février 2016

Deux élus de la majorité Derrouet en rupture avec lui passent dans l’opposition !


« Parfois résister c’est rester. Parfois résister c‘est partir » Christiane Taubira

A l’annonce des nouveaux départs des élus de la majorité Derrouet, quelles en sont les causes ?

Ici, nous ne cherchons pas à nous exprimer au nom de ces élus mais nous pouvons faire des hypothèses quant à leur départ. Petit rappel en 3 points :

-       LA CULTURE : Les demandes de subvention liées à la culture pour 2016 comptabilise une baisse de 70% comparée à 2015. Cette baisse drastique de budget ne manquera pas d'amoindrir la qualité des activités proposées sur Fleury Mérogis, à notre plus grand regret.

-       ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE : Il est regrettable que nos enfants ne puissent pas être encadrés par une équipe d’animateurs.rices assez nombreuses pour assurer leur sécurité ainsi que pour proposer des activités faisable ! La justification d’une préférence de repas de qualité plutôt que la garantie d’une sécurité et d’un accompagnement de nos enfants semble ne pas aller de soit. Il n’y a pas de concession à faire entre des repas de qualité et un nombre d’animateurs.rices suffisant pour assurer des activités.

- LE FOOTBALL : La municipalité se doit de promouvoir et d’encourager l’évolution de son club de Foot, notamment avec l’arrivé des nouveaux habitants. Ce club qui permet à la ville de rayonner et de ne connaître Fleury que de par sa prison ! La majorité des jeunes inscrits habitent ou ont habité la ville. Par ailleurs, cela devrait être une fierté d’attirer les habitant.es des autres villes dans notre club ! Aujourd’hui, les plus grands clubs de foot n’ont que des habitant.es de leur ville ? Nous ne sommes pas sûrs !

Nous pouvons observer qu’après une vente rapide de nos terrains pour de nombreuses habitations, la gestion des services de notre ville et le large portefeuille de nos activités et personnel communal ne font que diminuer.

Les tensions au sein de l’équipe Derrouet sont signe d’une politique et d’une gestion de notre Fleury qui ne fait plus l’unanimité.

Nous renouvelons donc notre appel solennel à tous les citoyens soucieux de l'utilisation faite des deniers publics à rejoindre Fleury Ensemble pour porter le projet d’une municipalité réellement progressiste et engagée pour la satisfaction des besoins de sa population et pour le bien-être de tous les habitants.
 

vendredi 22 janvier 2016

Opacité et déni de démocratie à Fleury.

Malgré nos alertes répétées reprises et confirmées par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes - dont la neutralité et l'indépendance sont incontestables - dans son rapport daté du 22 novembre 2014, M. le Maire signe et persiste dans sa gestion hasardeuse de notre commune.



En effet, le quartier des "Joncs Marins", ses habitants et tous les


contribuables de Fleury sont les victimes collatérales d'un manque manifeste de clairvoyance, comme l’atteste l'article de Médiapart paru le 26 mars 2013  « Corruption en Essonne: le groupe Icade est mis en cause à Fleury-Mérogis ».


Dans cet article, le journal allègue de faits de corruption à hauteur de 13 millions d’euros sur la vente de terrains municipaux relatifs au projet d’aménagement des Joncs marins, soit près de 1410 euros par floriacumois (en intégrant enfants, inactifs et retraités!), somme qui aurait été bienvenue pour relancer la croissance locale par un programme conjuguant allègement de la fiscalité locale et investissements publics de rénovation des équipements collectifs.



Il est en effet fort regrettable que le maire n’ait jamais trouvé le temps de déposer plainte ni d’agir pour que la ville récupère son dû, ni même d’informer les habitants de cette affaire.

Par ailleurs, nous avons demandé de nombreuses fois en conseil municipal que les dépenses et recettes de ce projet puissent apparaître dans un budget annexe, acte simple qui aurait permis d'assurer une gestion plus transparente et démocratique du projet.
Nous renouvelons donc notre appel solennel à tous les citoyens soucieux de l'utilisation des deniers publics pour rendre enfin raison à l'exécutif local.




samedi 2 janvier 2016 

Scandale, affaires, mauvaise gestion et le flou le plus total vont-ils persister à la mairie de Fleury-Mérogis en 2016 ?

Le prêt colossal de 5 millions d'euros contracté par M. David Derrouet en notre nom et sans concertation risque d'affaiblir considérablement et pour plusieurs années les finances de Fleury Mérogis. Les finances locales sont avant tout le portefeuille des Floriacumois-es et il est à craindre que cette politique inconsidérée n'impacte très rapidement les impôts locaux. La Chambre Régionale des Comptes ne s'y est pas trompée et a épinglé la gestion budgétaire du Maire actuel dans son rapport daté du 22 novembre 2014. 




Pourtant, malgré nos alertes répétées et le rapport incontestable de la juridiction, M. le Maire signe et persiste. La gestion du dossier dit des "Joncs Marins" en est une illustration éclairante, retraduite notamment dans la presse nationale comme l’atteste l'article de Médiapart paru le 26 mars 2013  « Corruption en Essonne: le groupe Icade est mis en cause à Fleury-Mérogis ». Dans cet article, le journal allègue de faits de corruption à hauteur de 13 millions d’euros sur la vente de terrains municipaux relatifs au projet d’aménagement des Joncs marins. Il est à craindre que ces affaires répétées n’entament la réputation de notre Ville et de tous les Floriacumois-es qui pourtant s'investissent chaque jour pour notre commune. Il est en effet fort regrettable que le maire n’ait jamais trouvé le temps de déposer plainte ni d’agir pour que la ville récupère son dû, ni même d’informer les habitants de cette affaire.

De plus le maire a prévu l’aménagement de ce projet dans le cadre d'une procédure dite de « lotissement » et non d'une « ZAC », règle pourtant banale vue l'ampleur de ce projet et qui aurait permis de mieux répartir les coûts de l'opération avec une gestion pluriannuelle des charges. Nous avons demandé de nombreuses fois en conseil municipal que les dépenses et recettes de ce projet puissent apparaître dans un budget annexe, acte simple qui aurait permis d'assurer une gestion plus transparente et démocratique du projet.


Nous lançons un appel solennel à tous les citoyens soucieux de l'utilisation des deniers publics pour rendre enfin raison à l'exécutif local.


 

vendredi 3 juillet 2015

MONSIEUR DERROUET VOTE UN BUDGET EN DÉSÉQUILIBRE QUI METS EN DANGER TOUS LES FLORIACUMOIS-ES. 

La Cour régionale des comptes dans son rapport du 22/11/2014 sur les finances de notre ville a pointé des dysfonctionnements de gestion. Lors du vote du budget 2015, cette gestion hasardeuse se confirme. Monsieur Derrouet nous présente la facture de ses dépenses inconsidérées. Et cette facture est douloureuse : Un prêt colossal de 5 Millions d'euros qui engage la Ville sur plusieurs années et le risque d'un budget voté en déséquilibre.
En effet, en 2015, la commune estime qu’elle va dépenser 8 201 314 Euros en rémunération de personnel, soit 1 267 028,92 Euros de plus qu’en 2014 (+18,27%). En toute logique, les charges de personnel devraient connaître également une évolution à la hausse. Pourtant, sur la ligne des « cotisations à l’URSSAF », la commune estime qu’elle ne devra payer que 138 650 Euros au principal organisme de collecte des cotisations salariales et patronales, alors que sa participation s’élevait en 2014 à 1 203 065,25 Euros.
La différence de dépense entre 2014 et 2015 sur cette ligne est de 1 064 415,25 Euros !
Nous avons informé, monsieur Le Préfet et monsieur le président de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France, dans le cadre de l’exercice du contrôle de légalité sur les actes budgétaires, afin de bien vouloir faire examiner par leurs services avec toute l’attention nécessaire l’ensemble de ces éléments, et de bien vouloir nous tenir informés de la suite qu'ils réserveront à notre courrier ( ci joint les deux courriers). Nous manqueront pas de vous tenir informer !


vendredi 3 avril 2015

DÉCLARATION DU GROUPE FLEURY ENSEMBLE SUR LE VOTE DU BUDGET 2015 DE LA VILLE DE FLEURY MÉROGIS AU CONSEIL MUNICIPAL DU 02 AVRIL 2015.

Le vote du Budget Primitif est un acte important de la vie municipale. C’est une décision capitale car elle engage la collectivité sur une année entière de fonctionnement. Le Conseil municipal, de façon tout à fait souveraine, la possibilité de mettre en application des choix politiques qui impacteront la vie quotidienne de tous les habitants. Le Conseil municipal a la possibilité de décider des moyens qu’il souhaite affecter à la réalisation de tel ou tel projet. Mais il est également soumis à des obligations. Des obligations tout aussi importantes auxquelles il ne peut en aucun cas se soustraire.

Ainsi, si le Conseil municipal a une marge de manœuvre importante pour décider de la répartition des moyens financiers – qui sont en grande partie le fruit de l’impôt, et donc reposent sur le contribuable – il est également dans l’obligation d’inscrire un certain nombre de dépenses. C’est d’ailleurs ce que l’on appelle à juste titre « les dépenses obligatoires ».

Ce n’est donc pas un exercice qu’il faut prendre à la légère. C’est un acte sérieux, qui nécessite beaucoup de préparation, de réflexion, et surtout, de la rigueur…


Avant de rentrer dans le vif du sujet, je ne peux m’empêcher de relever un premier point qui concerne justement la RIGUEUR nécessaire à la mise au vote du Budget Primitif.

Ce n’est pas la première fois, et malheureusement je crains que ce ne soit pas la dernière non plus, mais sur la forme, le rapport de présentation du Budget Primitif 2015 est truffé de fautes d’orthographe, de conjugaison et de syntaxe. Ce n’est pas parce qu’il est question de chiffres, qu’il faut pour autant abandonner les règles élémentaires de la langue française. Vous ne pouvez pas laisser trainer autant de fautes dans un document officiel que vous présentez en Conseil municipal et que vous donnez à lire aux élus et aux habitants. Sauf si vous considérez qu’il ne s’agit là que d’une simple formalité, et que lu ou pas lu, le budget sera finalement voté…

Pour ceux qui lisent, c’est une question élémentaire de respect. Et pour celui qui présente ce texte, c’est une question d’image. Donc, dans l’intérêt de tous, prenez au moins 10 minutes pour faire relire vos rapports.


Concernant le Budget Primitif lui-même, j’ai plusieurs remarques et plusieurs questions. Il y en a cinq au total, et si vous me le permettez, je souhaite les exposer.

Première remarque

En page 4 du rapport, dans l’encadré « Données globales », vous indiquez que « le budget de la commune pour l’exercice 2015 s’équilibre de la façon suivante »… et puis vous donnez le montant total en fonctionnement, puis le montant total en investissement, puis le total des deux.
Sur un plan purement comptable, sachez que l’addition du fonctionnement et de l’investissement ne révèle aucun équilibre. Le principe d’EQUILIBRE s’apprécie au regard d’un niveau identique des RECETTES et des DÉPENSES…

Je reviendrai plus tard sur ce principe d’EQUILIBRE.
J’en viens maintenant à ma deuxième remarque

2e remarque

Concernant la section de fonctionnement, le rapport donne un certain nombre d’éléments sur les recettes attendues pour l’exercice 2015.

Au chapitre 73 : « impôts et taxes », je tiens à exprimer mon accord sur la proposition de ne pas augmenter les taux des trois taxes locales : taxe d’habitation / taxe foncière sur les propriétés bâties / taxe foncière sur les propriétés non bâties.

Le contexte social et la situation de crise économique que traverse actuellement le pays, du fait des politiques d’austérité menées successivement par les gouvernements, de gauche comme de droite, depuis des années, touche aujourd’hui de nombreux habitants. Il est tout à fait raisonnable de préserver autant que possible nos concitoyens d’une pression fiscale trop forte, au moins pour ce qui concerne la part communale de ces taxes.

Les taux d’imposition directe faisant l’objet d’une délibération à part entière, je voterai donc en faveur de ce maintien des taux à leur niveau actuel.

Au chapitre 74 ; « dotations et participations », je tiens à exprimer mon indignation la plus vive au regard des décisions gouvernementales qui consistent à organiser une baisse programmée des concours de l’État aux collectivités territoriales, notamment la principale dotation qui est la DGF (ou dotation globale de fonctionnement).

La DGF baisse de 238 000 Euros en 2015. Et il faut malheureusement s’attendre à des baisses similaires dans les prochaines années, ce qui va occasionner un effet cumulatif important. Je suis prêt à me joindre à tout démarche qui permettrait de mettre un coup d’arrêt à cette politique de casse des services publics, car il faut bien l’admettre : la baisse du niveau de dépenses publiques pour les collectivités territoriales, ce n’est ni plus ni moins qu’une remise en cause des services publics de proximité. Toutefois, par anticipation, la Ville doit d’ores et déjà intégrer cette donnée comme une évolution régulière de la structure de son budget.

Troisième remarque

Elle concerne toujours la section de fonctionnement. Mais je vous propose de nous pencher cette fois-ci sur les dépenses, à commencer par le chapitre 012 : c’est-à-dire celui des « dépenses de personnel ».

Sur ce chapitre, beaucoup d’éléments interpellent. Pour faire simple, les dépenses de personnel sont constituées globalement :
  • D’une part, des rémunérations des agents,
  • Et d’autre part, des charges patronales que verse la Ville aux organismes de sécurité sociale et de prévoyance (retraite, assurance, etc.).
Que remarque-t-on sur le document de budget primitif (page 12 et 13) ? Une forte augmentation des dépenses de personnel.

Si on additionne le montant total des rémunérations versées :
  • Aux agents titulaires (5.447.000 Euros)
  • Aux agents non titulaires (2.581.000 Euros)
  • Aux emplois aidés (101.280 Euros)
  • Et aux apprentis (71.130 Euros)

On aboutit à une différence de + 1.267.029 Euros entre 2014 et 2015.
Vous avez bien entendu, la Ville a versé en 2015 en salaires plus d’1 million 200 mille euros supplémentaires. C’est plutôt une bonne nouvelle pour les agents !

Alors, la note de présentation avance bien quelques explications pour justifier cette augmentation faramineuse : des nouveaux services, les NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) suite à la réforme des rythmes scolaires, le Glissement Vieillesse Technicité (le GVT), des reclassements indiciaires des catégories C et B, etc.

Tout cela est sans doute très vrai.

Néanmoins, ce qui est choquant dans cette situation, c’est que cette augmentation de près de 1,2 million d’euros en salaires ne s’accompagne pas d’une augmentation des charges sociales que la Ville verse aux organismes de prévoyance et d’assurance maladie, en particulier à l’URSSAF. Voyez-vous, partout en France, plus un employeur verse des salaires, et proportionnellement plus il paye des charges patronales. C’est logique. Les charges sociales sont calculées en pourcentage de la rémunération brute. Donc partout en France c’est comme ça…

Sauf ?... Sauf ?... Sauf à Fleury, bien entendu !!

A Fleury, en 2015, la Ville bénéficie d’une petite ristourne de l’URSSAF. En fait, moi je savais pas mais l’URSSAF c’est comme un hypermarché AUCHAN ou CARREFOUR. Si vous avez la Carte AUCHAN (ou Carrefour, comme vous voulez), plus vous dépensez d’argent, et plus vous économisez !!! C’est magique ! Plus vous faites vos courses dans le même magasin et plus vous économisez des petits sous pour vos prochaines courses. C’est fou, non ? Et bien avec l’URSSAF c’est pareil.

Voulez-vous que je vous le démontre ?

En 2014, la Ville paye à l’URSSAF et aux caisses de retraites exactement : 2.204.259 Euros en charges employeur.

Et puis soudainement, en 2015, au moment de passer à la caisse, David DERROUET dit à la caissière de l’URSSAF : « STOP ! Attendez, j’ai la carte !! » Et la caissière de l’URSSAF elle lui répond : « Mais bien sûr, mon cher Monsieur !!! ». Et HOP ! Le tour est joué…

En 2015, le total des charges employeur passe de 2.204.000 euros à 1.467.000 euros. C’est magique. Vous ne trouvez pas ? 740 000 Euros d’économies en une seule année !!!

Et si vous lisez bien la page 13, sur la ligne qui concerne les cotisations à l’URSSAF, la Ville économise entre 2014 et 2015 plus d’1 million d’Euros !! (1.064.415 Euros très exactement).

Elle est pas belle la vie AUCHAN ?

Alors, je résume :
En 2015, la Ville paye 1,2 millions de plus qu’en 2014 en rémunération de personnel,
Et au même moment la Ville paye 740 000 Euros de moins qu’en 2014 en charges sociales et cotisations de retraites. Résultat : plus je dépense, et plus j’économise…

Monsieur DERROUET, mes chers collègues, si vous trouvez que mon explication sur la Carte AUCHAN vous paraît un peu trop surréaliste, j’en ai une autre à vous proposer, beaucoup plus sérieuse et surtout beaucoup plus grave et problématique au regard des chiffres qui nous sont présentés dans ce budget.

Concernant le chapitre 012 sur les « charges de personnel », votre budget, Monsieur DERROUET, est complètement faux. Vos chiffres sont incohérents, vos prévisions de dépenses ne tiennent pas debout une seule seconde. En bref, votre budget est en contradiction totale avec le principe fondamental de « SINCÉRITÉ » qui doit guider l’élaboration du Budget Primitif. Vous l’avez dit dans la note de présentation : le Budget est un « acte de prévision » des dépenses et des recettes. Mais cela implique d’évaluer de façon sincère les dépenses et recettes, au risque de voir votre budget invalidé par le Préfet et par la Chambre Régionale des Comptes.

Monsieur DERROUET, comment pouvez-vous raisonnablement soutenir que les dépenses de la ligne 6451 intitulées « Cotisations à l’URSSAF » peuvent passer de 1.200.000 Euros en 2014 à 138.000 Euros en 2015 ?

A quel moment prévoyez-vous d’informer le Conseil Municipal que la Ville va devoir payer 1 million d’euros de cotisations à l’URSSAF en 2015 ? Lors du vote du Compte Administratif en Juin ? lors de la dernière Décision Modificative du budget en fin d’année ? Ou Jamais ?

La vérité, Monsieur DERROUET, elle saute aux yeux. La vérité c’est que l’année 2015 vous présente la facture de vos dépenses inconsidérées réalisées au cours de l’année 2014. Et cette facture est douloureuse.

Il y a des bonnes et des mauvaises raisons pour justifier une augmentation des dépenses de personnel. Pour ma part, je suis attaché aux principes d’un service public efficace, solidaire, respectueux des citoyens autant que des agents qui le font vivre au quotidien. Je défends l’idée d’une fonction publique correctement rémunérée, avec des services de qualité, dotés d’agents en nombre suffisant pour rendre le service public attendu. Il est à la fois normal et nécessaire de défendre le service public, de créer des emplois publics, de miser sur le bien commun et l’intérêt général plutôt que sur le repli individualiste. Il est nécessaire d’augmenter les dépenses publiques pour satisfaire une demande sociale qui ne cesse de grandir jour après jour, plutôt que de bloquer par principe les salaires, réduire arbitrairement les dépenses, et couper les vivres aux collectivités territoriales, c’est exactement ce que fait le gouvernement Hollande – Valls à travers sa politique d’austérité.

Parfois c’est même la politique gouvernementale qui impose des recrutements : c’est le cas avec la réforme des rythmes scolaires. Les collectivités territoriales sont obligées de recruter pour mettre en œuvre cette réforme et pouvoir encadrer les Nouvelles Activités Périscolaires. Malheureusement, et comme d’habitude, les compensations financières de l’État ne sont pas à la hauteur des charges qui pèsent sur les communes.

Donc, il y a des bonnes raisons qui peuvent justifier une augmentation des dépenses de personnel. Ces raisons, il faut les assumer, il ne faut pas avoir peur de défendre ses choix politiques, en toute transparence devant les contribuables.

Et puis, Monsieur DERROUET, il y a des mauvaises raisons. Au cours de l’année 2014, vous avez ouvert les vannes, vous avez recruté à tour de bras et sans retenue. Il n’y a pas l’esquisse de la moindre Gestion Prévisionnelle des Ressources Humaines. En augmentant brutalement la masse salariale, vous êtes allés bien au-delà de ce que vous étiez en mesure d’assumer – politiquement et budgétairement. Et finalement, vous récoltez en 2015 la moisson de votre politique « à courte vue » de fin de mandat. Vous le reconnaissez d’ailleurs : c’est ce que vous appelez pudiquement « l’impact en année pleine » des créations de poste de 2014…

Et cela coûte cher, très cher. Cher au point qu’il sans doute plus facile de maquiller un peu les chiffres pour éviter qu’ils ne révèlent l’ampleur du désastre. Pourquoi ne pas assumer vos choix de recrutements ? Pourquoi ne pas assumer entièrement l’impact de ces recrutements sur les charges de personnel ?

Monsieur DERROUET, je voudrais vous poser une question toute simple, qui à priori appelle une réponse elle aussi toute simple :

  • La disparition quasi miraculeuse des charges sociales versées à l’URSSAF en 2015, s’agit-il d’une erreur de présentation ? Y-a-t-il un bouc émissaire dans les services qui va être désigné pour porter le chapeau de cette bourde ? ou bien ce sont-là vos prévisions réelles de dépenses pour 2015 ?

Le problème, c’est qu’avec une telle erreur dans la section de fonctionnement, tout est faussé dans ce budget. Les charges sociales figurent dans la liste des dépenses obligatoires des collectivités territoriales. Si des dépenses obligatoires sont sous-estimées, au pire cela fausse l’équilibre de la section de fonctionnement, au mieux cela remet en cause l’épargne brute qui est virée à la section d’investissement pour couvrir l’annuité de la dette. Si la ville ne peut couvrir l’annuité de la dette par son épargne brute, son Budget Prévisionnel est en « déséquilibre interne » et au final, elle se retrouve dans la situation critique de devoir emprunter pour rembourser sa dette, ce qui est absolument contraire aux règles de la comptabilité publique.

Quatrième remarque :

Toujours dans la section de fonctionnement, au chapitre des « autres charges de gestion courante ».

Dans la note de présentation, vous signalez utilement que plusieurs lignes sont en nette augmentation. Vous citez notamment le CCAS qui… malheureusement n’augmente pas puisque la subvention reste à 55 000 euros.

Vous citez aussi la réussite éducative, dont la subvention augmente fortement, mais surtout à cause du désengagement de l’Etat qui contraint la Ville à reprendre à sa charge ce dispositif. Tant mieux pour la réussite éducative, et tant mieux pour l’Etat qui parvient à nouveau à transférer une charge supplémentaire à la commune.

Il manque certains exemples, alors je vais vous les donner. Je pense qu’il est utile de signaler aussi, puisque les montants n’apparaissent pas dans la note de présentation, qu’une autre ligne connaît une généreuse augmentation de 15 %. Il s’agit de la ligne 6531 qui concerne l’enveloppe des indemnités versées aux élus. Celle-ci passe donc de 131 000 euros à 151 000 euros, soit 20 000 euros de bonus pour l’année 2015.

Je crois que c’est important que les habitants de Fleury sachent qu’ils ont une équipe municipale toujours prête à montrer l’exemple. Après tout, vous me direz avec les économies réalisées sur le dos de l’URSSAF, on peut bien s’autoriser une petite gâterie à 20 000 euros en 2015, histoire de s’échauffer un peu pour ce début de mandat…

Cinquième remarque

Sur le montant du prêt : 5,5 millions d’euros.
Prêt colossal qui engage la Ville sur plusieurs années, même si les taux d’intérêt sont bas. Le montant du prêt n’est pas raisonnable.

Conclusions :

Pour toutes ces raisons, je me vois dans l’obligation de voter contre ce budget.

Toutefois, afin d’éviter à la Ville une saisine de la CRC (Chambre Régionale des Comptes) par le Préfet, je vous invite, Monsieur DERROUET, à revoir votre copie. Vous avez jusqu’au 15 avril pour faire voter le BP. Aussi, je vous invite fortement à retravailler votre budget, afin qu’il soit conforme aux exigences de la légalité et aux instructions budgétaires de la M14.



mardi 24 mars 2015

L'USFM, notre équipe à tous !

Comme beaucoup de Floriacumois-es, nous sommes extrêmement surpris par le peu de considération avec lequel la municipalité traite une institution qui fait pourtant la fierté des habitants de notre ville :

l'US Fleury-Mérogis.



Au gré d'une histoire particulière et de l'engagement exceptionnelle des sportifs et des bénévoles, Fleury-Mérogis, ville de moins de 7000 habitants, dispose d'une équipe d'élite qui évolue en CFA et draine plus de 700 adhérents, dont une immense majorité d’adolescents et d’enfants entourés de bénévoles dévoués et compétents.

Le club est une chance immense. En prétendant que les aménagements demandés légitimement par le club sur le stade Gentelet ne seraient qu’au seul bénéfice du club et en mettant en cause ce dernier, David Derrouet voit cet enjeu par le petit bout de la lorgnette. 
 Est-il si compliqué de comprendre que de nouveaux investissements bénéficieraient à la population Floriacumoise dans son ensemble, ainsi qu'au rayonnement de notre ville?

Pour l'instant, la gestion médiocre et méprisante du maire, son manque à prévoir, son absence de perspectives, contraignent notre équipe à évoluer désormais dans un stade à Bondoufle !
Nous manifestons ici notre soutien total aux équipes de l'USFM, ses bénévoles, ses jeunes et familles qui s'y épanouissent quotidiennement. 

Nous exigerons dès le prochain Conseil municipal un débat serein et transparent sur l'ambition sportive et culturelle de notre commune.
 


jeudi 19 mars 2015

VOTEZ !

Le droit de vote a été chèrement acquis dans notre pays. C’est un droit inaliénable qu’il faut à tout prix protéger et auquel la conscience républicaine impose de se plier.
 
Nous, à Fleury Ensemble, appelons donc les Floriacumois à se mobiliser en ce dimanche 22 mars à l’occasion des élections départementales.

Envoyer des élus proches des préoccupations locales est indispensable au fonctionnement de la démocratie dans notre pays. Et, pour faire face aux insupportables conséquences des politiques d’austérité, il nous apparait important de faire les bons choix. D’abord faire barrage aux représentants des partis qui nous ont entraîné dans des politiques faisant la part trop belle à la finance et au détriment des plus démunis. Ensuite que nos bulletins barrent en nombre et en force la route au Front National.

Cette adresse au vote s’adresse en premier lieu à ceux qui nous ont fait confiance lors du scrutin municipal de l’an dernier mais aussi à toux, et ils sont nombreux, qui se tiennent informé de nos actions par le biais de notre facebook.

Votez donc. Juste et bien.


jeudi 19 mars 2015

ET LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ?

 

 Notre Maire, qui se pose en démocrate avisé, n'en finit décidément de bafouer la liberté d'expression la plus élémentaire! Ainsi, en ce 19 mars, jour commémoratif de la cessation des combats en Algérie en 1962, il a voulu interdire à Jacques Defrene, responsable de l'ARAC pour le département de l'Essonne d'unir à l'hommage aux morts pendant cette guerre coloniale, les neufs manifestants assassinés par la police au métro Charonne au moment de la dispersion d'une manifestation exigeant la paix et l'indépendance en Algérie.

En cela, David Derrouet s'alignerait il en tous points sur les positions de M. Ménart, maire Front National de Béziers, plutôt que sur celles de la Mairie de Paris qui a dédié une place aux "Martyrs de Charonne"?
Allocution de Jacques Defrene

Défiant l'interdiction, M. Jacques Defrene a toutefois lu son hommage mais cela non sans que le responsable du protocole ait pris soin de préciser qu'il s'agissait d'une expression libre"  hors l'hommage officiel.

"Fleury Ensemble", s'associe naturellement à cet hommage aux morts de Charonne et tient à saluer la détermination et la conviction de M. Jacques Defrene.



Par contre, il prend acte de nouveau diktat et de cette atteinte à la démocratie de David Derrouet et il tient à le faire savoir au plus grand nombre de Floriacumois que faire se peut.

Pour notre mouvement le droit à l'expression est inaliénable et le droit des peuples à la démocratie tout autant. Les neuf de Charonne qui sont tombés pour ces valeurs sont donc aussi les nôtres.


mardi 3 février 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 02 FÉVRIER 2015 SUR LE DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE 


Déclaration Abdel Yassine (Groupe Fleury Ensemble)

1 .Le contexte national
Dans la continuité des gouvernements conservateurs précédents, le gouvernement Hollande /VALLS prévoit de poursuivre sa politique de baisse généralisée des dépenses publiques. Et par là même, il impose aux collectivités territoriales de réduire également les dépenses publiques. La RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) de Sarkozy a laissé sa place à la MAP de Hollande (Modernisation de l’Action publique). Réductions budgétaires, politiques d’austérité, deux gouvernements successifs de bords opposés, mais une seule et même politique.
Tout cela est présenté de manière très descriptive dans le document de DOB, pour ne pas dire neutre ou à la limite de l’indifférence. Pourtant, un débat d’orientations budgétaire, ce n’est pas seulement une chambre d’enregistrement des directives de l’Etat. Quel regard critique la majorité municipale porte-t-elle sur le contexte national et les contraintes que la politique gouvernementale fait peser sur les collectivités territoriales ? Que pense la majorité municipale de ce diktat gouvernemental sur la libre administration des collectivités territoriales ? Est-ce au ministre des finances d’apprécier les besoins en matière de service public pour les habitants de Fleury ?
  • De dicter la politique municipale en matière de crèche, de centre de loisirs, de subventions aux associations ? Imposer aux collectivités locales de réduire leurs dépenses sur de simples critères financiers, parce que l’Etat est sous la contrainte des critères européens de convergence qui imposent de limiter le déficit des états à 3% du PIB, ce n’est pas pour Fleury Ensemble admissible.
  • Imposer aux collectivités locales de réduire les dépenses et notamment les investissements créateurs d’emplois et d’équipements de proximité parce que l’Etat français craint de voir sa note de nouveau dégradée par les agences internationales de notation, ce n’est pas admissible.
  • Pour ma part, les collectivités territoriales ne doivent pas servir de variable d’ajustement à un gouvernement qui a choisi de poursuivre dans la voie des politiques néo libérales.
Alors oui, il y a des choses à dire sur le contexte national, il y a de quoi être critique, et notamment dans un contexte de crise économique et sociale, dans la situation de hausse régulière du chômage et de stagnation des salaires que nous connaissons, il y a même de quoi être en colère contre l’inertie d’un gouvernement qui, au lieu de prendre en compte les besoins réels de la population et de prendre immédiatement des mesures en faveur de l’emploi, du logement, des retraites et du maintien des services publics, continue de faire des cadeaux fiscaux aux entreprises (loi macron) et pousse les collectivités à réduire les dépenses, des dépenses qui sont en réalité des dépenses de service public destinées à répondre aux besoins sociaux des habitants.


2. Le contexte local
La conséquence de cette politique d’austérité à l’encontre des collectivités territoriales, ce sont notamment les baisses de dotation de l’état. Dans son document de débat d’orientation budgétaire, la majorité municipale nous dit que malgré cette baisse, la collectivité va continuer à développer un service public de qualité.
On aimerait que l’analyse soit un peu plus poussée, Monsieur le Maire.
Concrètement, quelle est l’estimation de la baisse des dotations de l’état pour 2015 ? Quel est l’impact réel sur les recettes de la collectivité ? A quel niveau le budget municipal va-t-il être mis à contribution pour compenser les baisses de dotation de l’Etat ? Deux mots sur le sujet, dans un débat d’orientation budgétaire, ce n’est toujours pas suffisant.
Je suis étonné car dans le document proposé, il est surtout question du bilan (sommaire) de ces 3 dernières années, très peu question des orientations politiques pour 2015, et pas du tout question d’une quelconque vision prospective pour 2016, 2017 et les années qui suivront. Où sont les orientations politiques pour les années à venir ? Où sont les choix politiques et budgétaires stratégiques pour redonner une dynamique de développement à la Ville ?
A première vue, ce document répond à un principe éloigné des objectifs d’information, de transparence, de cohérence, annoncés au départ. Ce principe, c’est : « Moins on en dit, mieux on se porte. » Le problème c’est qu’il y a des habitants qui ont envie de savoir ce qui se trame, et qui n’entendent pas être exclus du débat démocratique, surtout pour ce qui concerne le futur budget de la Ville, de leur Ville.

A. Alors sur le Poids de la dette dans les dépenses communales
Après avoir dilapidé les terrains acquis grâce à une politique consciencieuses des prédécesseurs cette année le maire pour financer sa politique à recours à l’emprunt.
Les graphiques ont un intérêt limité, car vu de loin, on a l’impression que l’emprunt contracté en 2010 est remboursé totalement en 2024. Il y aura nécessairement des investissements à poursuivre, des équipements à développer, des besoins nouveaux à satisfaire. Il y a nécessité de maintenir une dynamique de développement… de créer de l’activité, des emplois, des services, de rendre le territoire attractif…
- Quelles sont les orientations pour 2015, 2016 et 2017 en termes de gestion de la dette et de recours à l’emprunt ? Il n’y en a pas.
- Quelles marges de manœuvre comptez-vous libérer pour mener à bien les projets d’investissement ?
il n’y a rien, ou rien de précis.

B. La fiscalité
Quelle est la progression attendue des recettes fiscales de la collectivité en 2015, en 2016, en 2017 ? On comprend que les taux n’évoluent pas pour ce qui concerne la part Ville, mais quelle projection est faite du niveau de ces recettes fiscales dès lors que le nombre de redevables va, lui, évoluer ?
Mais au-delà de l’attentisme et de la passivité qui caractérise ces orientations budgétaires pour 2015, ne peut-on pas aller plus loin ? ne peut-on pas faire en sorte que ce budget soit un véritable « bouclier social » pour les familles floriacumoises qui sont frappées de plein fouet par l’austérité ?
Un véritable budget socialement utile aux habitants, c’est un budget qui protège les habitants des effets néfastes de la crise économique et sociale. Pour cela, défendons un principe fort :
- remettre l’Humain au cœur de la politique municipale
Et redonnons au service public de proximité tout son rôle de garant de l’égalité des citoyens et de garant de la satisfaction des besoins du plus grand nombre.

C. Sur la section de Fonctionnement…
Les dépenses de fonctionnement ont augmentés de 16,38% de 2010 à 2014, On remarque une augmentation significative et non contrôlé, du chapitre 12 charge de personnel de 1 546 153 soit plus 16,5% de 2010 à 2014, alors ça embauche à tout va, (surtout des postes de collaborateur dont on ignore le niveau de salaire..)
Quelles sont vos perspectives de dépenses de fonctionnement pour 2015, et notamment, comment estimez-vous l’impact de ces nouvelles réalisations sur la section de fonctionnement du BP 2015 ?
Sur Réforme des rythmes scolaires:a
- Quel est l’impact financier de la Réforme des rythmes scolaires pour la Ville de Fleury depuis sa mise en place ? Quel est son impact financier sur une année pleine de fonctionnement ? Par ailleurs, pour parler également de projection en terme de recettes, il serait intéressant pour le budget communal des années à venir d’estimer le montant des recettes attendues de l’Etat (fonds d’amorçage) et de la CAF et comptez vous signer un Projet Educatif de Territoire qui permettrai d’apporter des ressources supplémentaires.
N’hésitez pas à informer les élus du Conseil municipal de ces contraintes financières importantes, le débat d’orientations budgétaire est fait pour ça.
 
D. Développement des services aux habitants et autofinancement des investissements
A nouveau le document évoque de manière très vague ce qui s’est fait : création de nouveaux services ? financer des investissements dans l’entretien du patrimoine ? de l’équipement des services ? la construction de nouveaux bâtiments ?
- Où en sommes-nous exactement des réalisations sur le lotissement des JONCS MARINS ? Et et sur l'opacité du budget annexe du lotissement des joncs marins.
  • Quelles sont les échéances de réalisation, de livraison de ces nouveaux équipements ?
Ces investissements nécessitent d’être planifiés, programmés à l’avance, sur plusieurs années, pour pouvoir être correctement absorbés par le budget communal.
Le DOB de la majorité municipal est une vison à courte vue, sans projection sur les année à venir, dans les villes bien gérés on fait une programmation pluriannuelle. Cette programmation pluriannuelle permet d’anticiper non seulement les dépenses lourdes d’investissement, mais aussi, d’intégrer progressivement dans les dépenses les frais de fonctionnement de ces équipements, sans oublier de projeter en recettes les subventions d’équipement, les participations des usagers et les subventions des partenaires institutionnels (CAF, Conseil général).
- Avez-vous un programme pluriannuel d’investissement qui vient à l’appui de vos trois lignes de présentation où vous évoquez le développement des services aux habitants ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus .
Puisque le Débat d’orientations budgétaires a aussi pour vocation à « informer les élus », n’hésitez pas, nous sommes venus pour cela.


3. PROPOSITIONS D’ORIENTATION BUDGETAIRE DE NOTRE GROUPE
Voici, à titre de simple suggestion, quelles pourraient être, en terme de dépenses de fonctionnement les orientations politiques d’une municipalité réellement progressiste, volontariste, engagée dans la satisfaction des besoins de sa population et pour le bien-être de tous les habitants :
- Le maintien et le développement des services publics
- Le maintien et le développement de l’aide et du soutien à la vie associative locale
- Le maintien de l’entretien et de la propreté des espaces publics
- Le développement de services de proximité qui garantissent l’attention portée aux plus fragiles de nos concitoyens : les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les personnes porteuses de handicap, le jeune enfant, et les ménages les plus modestes.
- Le maintien et le développement d’une restauration scolaire de qualité, avec une part significative de produits issus de l’agriculture biologique et de produits issus de circuits courts de distribution
- Le développement des activités de loisirs et de découverte permettant aux habitants, et notamment, aux enfants et aux jeunes, de pratiquer des activités d’initiations sportives, culturelles, à caractère scientifique et technique…
- La simplification des démarches administratives, notamment par un véritable projet de dématérialisation des procédures administratives en direction de l'usager.
Je voudrais terminer en insistant le fondement de ma vision de la gestion municipale, c’est le SERVICE PUBLIC.
Que ce soit dans le domaine de l’enfance, de la jeunesse, du sport, de la culture, de la petite enfance, de la solidarité, de la vie locale, de l’accompagnement des seniors, nous avons besoins aujourd’hui plus que jamais d’un SERVICE PUBLIC RENFORCE, préservé du secteur marchand.
Un service public renforcé, c’est mettre en application le principe suivant : « à chacun selon ses besoins », et non pas, « à chacun selon ses moyens ».
Mais ce service public de proximité ne tombe pas du ciel. Il est doit être incarné par des professionnels engagés au service du bien communs, reconnus, responsabilisés, et s’il le faut : protégés contre les attaques de toute sorte dont ils sont victimes.
Un service public respectueux des hommes et des femmes salariés de la collectivité,
Un service public attentif à une organisation du travail qui respecte les personnes tout en les rendant acteurs de leur propre métier,
Bref, un service public qui regarde ses agents non comme un coût, non comme une variable d’ajustement, non comme une boite de kleenex à prendre et à jeter du jour au lendemain, mais qui les regarde avant tout comme une richesse.
Alors je le répète, un véritable budget socialement utile aux habitants, c’est un budget qui s’appuie sur la richesse et la force de son service public, pour un objectif essentiel : remettre l’Humain au cœur de la politique municipale.

 

 

vendredi 23 janvier 2015

SUR QUEL DOS LES ÉCONOMIES ?

Lors de ses vœux au personnel municipal, Le maire, David Derrouet, a clairement annoncé que des restrictions drastiques allaient devoir être réalisées dans le prochain budget municipal.

Certes, on sait que les plans d’économie au niveau national, politique libérale s’il en est, reportent nombre de charges sur les collectivités locales, qu’elles soient régionales, départementales   ou municipales. Ce que l’équipe en place, contrairement à notre groupe, n’a jamais cru bon dénoncer. Mais il n’en appartient pas moins aux édiles de définir qui, et quelles structures, devront supporter les « économies » à réaliser ?

A Fleury, on peut préalablement  se poser des questions. Quand on sait que sur le budget en cours la première décision a été de maintenir au plus haut niveau que faire se peut les indemnités des élus, que les frais de représentation du Maire ont été augmentées notablement, que la plus grande obscurité règne sur le chantier (quel chantier !) des Joncs Marins etc. comment ne pas s’interroger sur ceux qui seront victimes des coupes claires  d’ores et déjà annoncées ?

Nous ne pouvons que subodorer mais il nous apparaît telle une évidence que ce seront les plus fragiles et les plus nécessiteux qui seront une fois de plus visés. À savoir les associations,les organisations caritatives et, surtout, les personnels municipaux.  Et encore, concernant ces derniers, ceux de base car dans l’obscurité de la gestion de ses intérêts politiques et personnels, Le Maire ne nous permet pas de savoir les avantages et les salaires accordés à son entourage immédiat et plus particulièrement à ceux et celles de son cabinet particulièrement pléthoriques  pour une ville de moins de dix mille habitants.

Il nous appartient donc d’être particulièrement  vigilant sur l’élaboration du budget à venir et, surtout, sur ce qu’il sera et qui il touchera ! 

Que la population compte sur notre vigilance et sur notre volonté à dénoncer toutes les dérives réactionnaires que vous subissez de front.

Le combat, nous entendons le mener mais avec vous, et seulement avec vous, habitantes et habitants de Fleury-Mérogis.

Un combat qui continue et continuera et auquel « Fleury Ensemble »  entend jouer le rôle qui est le sien et dans lequel il s’est engagé dès sa création.

 


 

jeudi 13 novembre 2014

A L'OCCASION DE LA RECONNAISSANCE DE L'ETAT PALESTINIEN PAR L'ETAT FRANÇAIS ET DES 10 ANS DE LA MORT DE YASSER ARAFAT, REPORTAGE EN IMAGES À RAMALLAH, BIL’IN, NAPLOUSE, JÉRUSALEM-EST ET HÉBRON DANS UN CONTEXTE PARTICULIÈREMENT TENDU.

Reportage réalisé par Margaux Collet, Delphine Sarrasin et Abdel Yassine du 24 octobre au 03 novembre 2014.

134 pays dans le monde, dont la Suède le 30 octobre 2014, ont déjà reconnu la Palestine comme un Etat. La France a promis de reconnaître elle aussi l'Etat palestinien. Des députés de Gauche prépares une résolution qui sera soumise aux députés le 28 novembre et le 11 décembre aux sénateurs.

Le 11 novembre 2004 décédait Yasser Arafat, premier président de l'autorité Palestinienne. Il est également le fondateur de l'Organisation de Libération de la Palestine et un acteur de premier plan du processus de paix des années 1990.
Aux débuts des années 2000, la seconde intifada, l'élection d'Ariel Sharon comme premier ministre israélien et les attentats du 11 septembre 2011 font de Yasser Arafat une persona non grata. Celui-ci va passer les dernières années de sa vie contraint à résidence dans la Mouqata'a, son QG de Ramallah, encerclé par les soldats israéliens.
A l'occasion de la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Etat Français et des 10 ans de la mort de Yasser Arafat, reportage en images à Ramallah, Bil’in, Naplouse, Jérusalem-Est et Hébron dans un contexte particulièrement tendu.

La “Palestine” regroupe aujourd’hui la Cisjordanie et la Bande de Gaza. Un territoire dont la partie controlée par l’Autorité Palestinienne ne représente que 8 % du territoire historique où cohabitaient musulmans, juifs et chrétiens. Le projet de colonisation sioniste amorcé dès 1900 s’est institutionnalisé avec la création de l’Etat d’Israël en 1948 puis la guerre des Six jours en 1967. La colonisation juive se poursuit aujourd’hui et réduit le territoire sous contrôle de l’autorité palestinienne à quelques îlots.



La Palestine a fait de l’éducation et de l’alphabétisation des enfants un axe prioritaire de son combat. L’école y est obligatoire de 6 à 16 ans et malgré la situation, plus de 95% des enfants suivent l’enseignement primaire et élémentaire.
 




La dabkeh (en arabe « coup de pied ») est la danse traditionnelle palestinienne. A l’origine danse pour invoquer la pluie, elle est aujourd’hui un symbole de la richesse de la culture palestinienne. Les pas qui consistent à “frapper la terre” témoignent du lien particulier qui lie les Palestiniens à leurs terres, aujourd’hui confisquées. De nombreux centres culturels militent pour la transmission de cette danse de génération en génération.


La colonisation des terres palestiniennes est un axe fondamental de la politique du gouvernement israélien. La politique de colonisation en Cisjordanie s’inscrit, en violation de la loi internationale, dans un vaste projet qui vise à s’approprier le territoire palestinien en l’occupant à tous les niveaux stratégiques et en en chassant directement ou indirectement les Palestiniens. Ainsi les quelque 400 colonies et les routes de contournement qui les relient entrainent la segmentation du territoire palestinien et le déstructurent, s’appropriant au passage les zones riches en eau et les terres fertiles.


Les colonies israéliennes implantées en Cisjordanie sont en pleine expansion. Reliées entre elles par des routes réservées aux Israéliens, elles sont également protégées par le « mur de séparation ». Des checkpoint tenus par l’Armée israélienne font des déplacements quotidiens des Palestiniens un véritable parcours du combattant et complexifient fortement les échanges commerciaux et agricoles.





Bil'in est une petite ville de Cisjordanie située à 12 km à l'ouest de Ramallah, à côté de la barrière de séparation israélienne et de la colonie israélienne de Modi'in Ilit. Le village est mondialement connu pour son approche légaliste et pacifiste de la lutte. En 2011, une décision de justice contraint l'occupant à retirer 3,2 kilomètres de barbelés. Les Palestiniens ont ainsi retrouvé 55 hectares de terre leur appartenant. La rue qui traverse la terre ainsi récupérée a été baptisée "La rue de la liberté" et le Mur, en béton cette fois, érigé quelques kilomètres plus loin.
Le combat de Bil'in est mis à l'honneur dans le documentaire d'Emad Burnat "Cinq caméras brisée" oscarisé en 2013. – avec
Ahmad Aburahmah, Ashraf Abu Rahmah et Thaer Aburahmah.


Le village de Bilin - devenu un des hauts lieux de la contestation contre le mur israélien en Cisjordanie occupée - accueille chaque vendredi des manifestations de protestation, auxquelles participent des Palestiniens et des militants d'extrême-gauche israéliens et internationaux.
Le Comité Populaire de Bil'in reçoit en 2008 la Médaille Carl von Ossietzky attribuée chaque année depuis 1962 par la Ligue internationale des droits de l'Homme à des citoyens ou des initiatives qui font avancer les droits fondamentaux. – avec Ashraf Abu Rahmah, Ahmad Aburahmah, Christine Lander et Catherine Kuligowski.


Ces manifestations sont violemment réprimées par l'armée israëlienne avec de puissants gazs lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Ces représailles s’accompagnent de nombreuses arrestations, y compris d'enfants, très régulièrement effectuées la nuit.


Le 17 avril 2009, Bassem Abu Rahma, militant emblématique de Bil’in était assassiné par les soldats israéliens. Sa tombe est aujourd’hui située tout près du mur de séparation.


Le keffieh, symbole de la cause palestinienne auquel Yasser Arafat, chef de l’autorité palestinienne de 1996 jusqu'à sa mort en 2004, a donné sa valeur symbolique, n’est aujourd’hui quasiment plus confectionné en Palestine. Reste la fabrique Hirbawi à Hébron, dernière usine du pays à produire ce foulard


Plus de 15 000 habitants vivent aujourd'hui dans le camp d'Askar. Comme dans tous les camps de réfugiés, les habitants endurent de nombreuses difficultés: pauvreté, chômage, offre éducative insuffisante…Le « retour » de cette population sur des territoires aujourd'hui israéliens est revendiqué par les dirigeants palestiniens, tandis que les Israéliens le refusent dans leur grande majorité, craignant un déséquilibre démographique dans leur pays.


Les femmes palestiniennes sont partie prenantes de la lutte.
Elles sont aujourd'hui les plus touchées par les difficultés socio-économiques avec un taux de chômage avoisinant les 30% en Palestine. La population active féminine est 4 fois moins importante que celle des hommes.


Si le pays produit quelques denrées comme les graines et les olives, ses ressources naturelles sont limitées et la plupart des produits proviennent de l’importation. Or, Israël contrôle complètement la circulation des marchandises. Toute importation et exportation ainsi que la circulation de nombreux produits domestiques doivent passer par des contrôles de sécurité israéliens, privant l’économie palestinienne de toute autonomie

La production d’olives fait l'objet d'une lutte acharnée entre Palestiniens et colons israéliens qui détruisent les arbres. Cette situation handicape encore l'économie de la Palestine, très dépendante de l'huile d'olive. L'olivier est en effet une manne importante: l'arbre couvre près de 50% des terres agricoles des territoires palestiniens. L'industrie de l'huile d'olive représente environ 14% des revenus agricoles dans un pays où l'agriculture représente 25% du PIB. Une situation rendue difficile par la confiscation des terres, ou leur découpage en fonction du tracé du Mur de séparation.


Ville fantôme. C’est ainsi que les Palestiniens surnomment la vieille ville d’Hébron, où près de 500 colons, parmis les plus extrémistes de Cisjordanie, ont élu domicile au 1er étage des immeubles, sous la protection de 2 000 soldats israéliens. C’est une véritable politique de harcèlement qui est menée à l’encontre des commerçants et habitants palestiniens résidant au rez-de-chaussée. Suite à des jets de pierres et d’ordures, des filets ont été tendus pour protéger les passants, véritable symbole de l’apartheid. Il y a l’humiliation, les insultes, les intimidations, et il y a la violence. Un Israélien sur vingt possède une arme à feu. Proportion décuplée dans des colonies qui se vivent comme des citadelles assiégées.
Le vieil Hébron se meurt. Des centaines de boutiques ont définitivement baissé les rideaux. La rue Shuhada, l’artère qui relie le centre à la vieille ville, est tout simplement fermée par l'armée Israélienne.



Rencontre avec Michel Warschawski : citoyen israélien et militant pacifiste antisioniste, il est une des voix israéliennes qui dénoncent la guerre, l'occupation et la colonisation.
Il est également journaliste et cofondateur du Centre d'information alternative :
http://www.alternativenews.org/
Lire l'article de Boris Le Montagner à ce sujet : http://know-mansland.com/2014/11/09/israel-palestine-par-michel-warchawski/



Troisième lieu saint de l’Islam dans le monde, l’esplanade des mosquées est aujourd’hui au cœur des tensions à Jérusalem-Est.
Des heurts ont notamment éclaté à l'occasion de la venue d'extrémistes juifs qui militent pour un bouleversement du statu quo entériné en 1967. Selon cet accord tacite, les juifs peuvent visiter l'esplanade sans toutefois y prier. Palestiniens et Jordaniens dénoncent ces visites de plus en plus fréquentes comme des provocations. Des voix israéliennes se font entendre pour obtenir le droit d'y prier, ou encore de reprendre possession de ce lieu où était historiquement situé le deuxième Temple (dont l'unique vestige est le mur des Lamentations).




lundi 1 septembre 2014


30 AOÛT 2014 « FORUM DES LISTES ALTERNATIVES D'ILE DE FRANCE »

 
Il est des universités qui ne sont pas sacralisées. Samedi dernier, 30 août ; s'est tenue, à Fresnes (94),  un forum des listes alternatives d'Ile de France aux dernières élections municipales. « Fleury Ensemble » y était représenté par six adhérents qui, tous, avaient été candidats au mois d'avril dernier.

Les débats ont été fructueux et édifiants.  Plutôt que de vous donner une synthèse des discussions nous choisissons de vous livrer l'article paru dans « le Parisien », éditions du Val de Marne et de la Seine Saint-Denis, en ce lundi 1er septembre.

Il va de soi que cette initiative sera suivie d'autres rencontres (et pourquoi pas à Fleury ?) dont nous saurons vous tenir informés.

Bonne lecture donc et ne manquez pas de nous livrer vos appréciations.

Sachez surtout que pour << Fleury Ensemble >>, ce n'est qu'une marche qui a été franchie avec notre score des plus honorables (15,56%)aux élections. Le combat continue et nous comptons sur toutes et tous pour vous faire les propagandistes de notre volonté démocratique et participative.




jeudi 3 juillet 2014





Communiqué d'Abdel Yassine suite à l'article du Parisien « Le maire de Fleury-Mérogis interpellé pour conduite en état d'ivresse » du 30 juin et David Derrouet (DVG) : « J'assume cette erreur » du 02 juillet.

Chers habitants,

Notre maire, ivre de lui-même, a choisi de porter les gouttes de ses soirées arrosées jusqu’à sa voiture pour rouler dans la ville, le cœur léger. Et comme c’est un maire responsable, en croisant des jeunes, il a décidé de s’arrêter. On pourrait se demander, mais pour leur dire quoi avec 2 grammes d’alcool dans le sang ? Eh bien, pour leur parler lucidement d’avenir avec 2 grammes d'alcool dans le sang. Et leur délivrer un message rassurant : On peut conduire après une bonne cuite, les gars ! Et pas la peine de craindre pour votre vie, vous aurez suffisamment la tête ailleurs pour ne rien ressentir. Quant à la sécurité des autres, ne vous inquiétez-pas, les humains se transforment en plot, dès qu’on a bu.

Puisqu'il s'est trouvé des policiers pour considérer qu’il était en état d’ébriété et qui l’ont arrêté au moins dans l’espoir d’un dégrisement, le maire n'y a pas goûté. Il a donné une interview au Parisien et Telessonne pour ne rien regretter !

Nous ne savons ce qui est le plus grave dans cette affaire ; le fait que M. Derrouet ne regrette rien ou le spectacle de sa conduite en elle-même ? On croit entendre qu'il assume, mais quoi exactement ? De faire de la ville et de ses habitants la risée ?… d’accroître l’insécurité et de risquer la vie des autres ?

L’embarras est pour le moins grand. Si tout cela n’était dangereux et inquiétant pour l’image de la ville et de ses habitants, la conduite de ses affaires et pour notre sécurité, on rirait volontiers avec ses amis et lui. On irait même lever le coude avec eux pour fêter cela. Malheureusement, on ne peut tous prendre le risque de mettre en danger la vie des autres avec autant de désinvolture. Il est regrettable que le maire ne mesure pas l’irresponsabilité de cette situation, ni la honte qu'on a à compter notre maire au nombre des chauffards alcooliques. Notre ville et ses habitants ont droit à la dignité et la sécurité.



mardi 18 mars 2014

LISTE FLEURY ENSEMBLE A ÉTÉ PARFAITEMENT DÉPOSÉE EN PRÉFECTUR

Floriacumois, Floriacumoises, chers habitants,

Nous sommes heureux de dire à tous que notre liste FLEURY ENSEMBLE a été parfaitement déposée en préfecture, contrôlée scrupuleusement et validée par la Préfecture dans le respect de la loi (v. joins ici notre liste sur site du ministère de l’intérieur .

Toutefois, le maire socialiste sortant, dans un élan de panique à moins d’une semaine des élections répand sur l’idée que notre liste serait irrégulière. C’est la nouvelle manœuvre qu’il a dénichée après très longue réflexion pour espérer enrayer la dynamique en faveur de notre liste Fleury Ensemble.

Il n’y a là, aucune surprise, il fallait s’y attendre.

• Nous l’avons attendu toute la campagne sur le terrain des idées, il a été absent.
• Nous avons souhaité qu’il ait un peu de courage et porte plainte pour l’affaire concernant les présomptions de corruption de 13 millions d’euros aux Joncs marins, qu’il en informe les habitants et apporte la preuve de son action en justice, il s’est fait porter pâle.
• Nous avons espéré qu’il apaise et rassemble les Floriacumois, mais il n’est capable que de division.
• Nous avons voulu croire en un développement harmonieux de Fleury en concertation avec les habitants, il a écrasé la ville sous le béton sans se soucier de prendre l’avis des habitants.
• Au moins, aurait-il pu obtenir que les Floriacumois y travaillent et gagnent leur pain quotidien, NON ! Même ça, il a été incapable de le gagner.

Sur le terrain des basses œuvres, en revanche, il ne nous déçoit pas.
C’est tout cela que les Floriacumois ne veulent plus, et c’est tout cela qu’ils veulent changer dès le 23 mars. Et, comme le maire sortant est un vrai socialiste, il n’y a pas de doute qu’il comprend la formule : LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT.

Abdel YASSINE.
Fleury, le 18 mars 2014

 

mercredi 19 février 2014

Compte-rendu rencontre avec des salariés en quête de justice.

Ce mardi 17 Février 2014, nous avons rencontré Elodie, qui a pris la tête d'un comité des licenciés du nouveau Leclerc nous vous livrons le compte-rendu de cette rencontre avec des salariés leur quête de justice.

Rencontre avec Elodie, qui a pris la tête d'un comité des licenciés du nouveau Leclerc
« Quand le citron est pressé on peut jeter la peau » Chez « Leclerc », qui vient d'ouvrir à Fleury-Mérogis, il semble que la chanson soit connue.  Sur les 91 employés engagés avec promesse d'un contrat à durée indéterminée, il n'en reste aujourd'hui que 44 !

Soit 47 littéralement jetés sur le pavé sous des prétextes pour le moins fallacieux puisque du genre : « Vous êtes trop sûrs de vous » ou son contraire, ou bien : « Vous ne faites pas de chiffres », ce qui aurait été pour le moins difficile étant donné le manque de fréquentation en ces  jours d'ouvertures ! Et pour les habitants de Fleury-Mérogis, le motif invoqué a été le plus souvent : « Vous avez trop de proximité avec les habitants ! »

Suprême élégance, les derniers « remerciés » l'ont été au jour de l'inauguration qui s'est déroulée en présence de Charles-Edouard Leclerc ! Ainsi, Elodie, arrivée à 8H40 pour une prise de poste à 9H était à la porte à 8H50 !

Et tout cela ne serait que « petit scandale » entre initiés du patronat si l'agence « Pole Emploi » n'était pas la principale victime au strict plan financier. Ainsi, avant ce premier février, jour de début du travail, ce ne sont pas moins de 250 heures de formation que les 91 employés auront dû suivre en deux mois ! Formation à la charge de « Pole Emploi ».

La réalité c'est qu'ils ont fait majoritairement que du ménage et de l'installation de rayons. Il fallait bien que tout soit prêt pour l'ouverture. Encore, les préposées aux caisses n'ont-elles eu que le seul 14 Janvier pour s'exercer !

Elodie, qui a pris la tête d'un comité des licenciés, lequel entend engager des poursuites contre le gérant du magasin : M. Cyril Vindéou, raconte, et sans énervement excessif, que durant ces quatorze jours de grands nettoyages, certains asthmatiques, même au plus mal, restait à leur travail de peur de ne pas voir le contrat promis réellement signé !

Et quand on sait que dans son discours inaugural, Monsieur Olivier Leonhard, Président de l'Agglomération du Val d'Orge et Maire de Sainte-Geneviève des Bois, a eu l'impudence de se féliciter de cette implantation génératrice d'emplois. Un élément que Charles-Edouard Leclerc a lui aussi souligné dans son allocution.

Quand à Monsieur David Derrouet, maire de Fleury-Mérogis, s'il n'est pas intervenu pour des raisons de campagne électorale en cours, il n'a pas caché sa satisfaction (elle se lisait sur son visage) quand Charles-Edouard Leclerc a demandé aux invités présents de l'applaudir chaleureusement et cela au titre de « maître des lieux et organisateur » !

Lui qui avait promis du travail en majorité délivré aux Floriacumois, il n'a pas réagi au fait que ce sont ses administrés qui ont été le plus remerciés ! À moins que ce soit la contrepartie de l'exposition de son livre qui vient de sortir et qui bénéficie d'un étalage qu'aucun prix Goncourt et autres n'oserait rêver.Voilà la réalité pour le moins sinistre de l'ouverture de cette grande
surface de 3200 m2.

A « Fleury Ensemble » nous ne nous contenterons pas de dénoncer ces abus insupportables, nous serons avec les salariés dans leur quête de justice et, si nous étions élus, nous saurions mener le combat pour que les promesses faites par Leclerc, à savoir « engager de très nombreux Floriacumois » soient tenues.
Et nous exigerons des clauses entre la mairie et les grandes surfaces qui s'installent sur le secteur pour embaucher des floriacumois-e-s et le respect d'engagements sociaux et écologiques. Fleury Ensemble désignera un élu qui aura la responsabilité du développement économique.
Fleury Ensemble

A lire
http://riverains.rue89.nouvelobs.com/emilie-brouze



mercredi 12 février 2014

CORRUPTION AUX JONCS MARINS ?


Mesdames, messieurs, chers Floriacumois,




Fleury Ensemble a décidé de sortir une tribune dans le Fleury’mag de février pour interpeller le maire ouvertement devant tous les Floriacumois, afin que nous obtenions des informations sur les soupçons de corruption à hauteur de 13 millions concernant le lotissement des Joncs marins, et sur ce que le maire a fait depuis un an pour que la ville soit éventuellement dédommagée. Mais le maire socialiste sortant n’a pas voulu de notre tribune. Pourquoi refuser d’évoquer le
sujet alors que l’ensemble des Floriacumois est en droit d’en être informé, d’autant qu’il ne s’agit pas d’une petite somme dont on parle, mais de 13 millions d’euros, soit tout de même le montant du budget annuel de la ville de Fleury-Mérogis. Nous espérons avec vous obtenir des éclaircissements, l’opacité ne peut servir ni notre ville, ni ses habitants, il est temps que la transparence soit la règle pour tout ce qui concerne notre ville, qu’on sache où va l’argent et à qui il profi te sur le dos des Floriacumois. Les seuls intérêts qui comptent doivent être ceux de Fleury et des Floriacumois, vous avez le droit d’en être
informés. C’était la raison pour laquelle nous voulions de la tribune, que nous vous reproduisons ici.

Corruption aux Joncs marins ?

Dans un article de Médiapart paru le 26 mars 2013 et intitulé : « Corruption en Essonne : le groupe Icade est mis en cause à Fleury-Mérogis », le journal allègue des faits de corruption à hauteur de 13 millions d’euros sur la vente des terrains municipaux relatifs au projet d’aménagement des Joncs marins.

Nous sommes surpris que M. Derrouet, maire socialiste sortant de notre ville n’ait jamais trouvé le temps de déposer plainte ni d’agir pour que la ville récupère son dû, ni même d’informer les habitants de cette affaire.

Une bonne gestion des intérêts de notre ville appelait de la transparence pour se constituer immédiatement partie civile afin que la justice vérifie l’hypothèse de corruption, et que la ville et les Floriacumois soient dédommagés du tort éventuellement subi.

La justice ne manque pas de moyens pour débusquer les ententes frauduleuses. Et, en tout état de cause, c’est en ayant le courage de la saisir que l’on s’en assure.

La démocratie et la transparence dans la gestion municipale

La démocratie municipale ne peut pas se résumer à des élections puis à la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme au profit de quelques-uns. Cette conception du siècle dernier est à l’opposé de notre vision de la vie citoyenne dans une ville. Pour construire un Fleury Ensemble, il est nécessaire que les Floriacumois aient un droit de regard et leur mot à dire chaque fois qu’ils le souhaitent. C’est cela les respecter, et c’est cela faire preuve de transparence dans la gestion des affaires de la ville. Fleury Ensemble s’engage donc à :

-Signer la charte Anticorruption

    -Confier la présidence de la commission des appels d’offres pour les marchés publics à un membre de l’opposition

-Retransmettre le conseil municipal sur le web

-La transparence des commissions d’attribution
       (HLM, places en crèche)

-Créer des conseils de quartier,

-Conseils des jeunes et des seniors

-Mettre en place un outil en ligne de recueil des requêtes des habitants

-Des mesures pour prévenir les conflits d’intérêts et toutes pratiques d’influence. Une commission éthique indépendante sera créée, comprenant notamment des membres de l’opposition et des citoyens.

À SAVOIR
Contrairement à ce qu’a fait l’équipe sortante,
nous respecterons l’opposition.
C’est indispensable en démocratie.



Faites vivre les idées : votez, débattez et enrichissez les idées des Floriacumoises
et Floriacumois ! Elles contribueront à l’élaboration du programme de Fleury Ensemble.





 

 

dimanche 24 novembre 2013

DISCOURS PRONONCÉ LE 12 OCTOBRE 2013 AU CENTRE COMMERCIAL DE FLEURY-MÉROGIS

Mesdames, Messieurs,

Merci d’avoir répondu à cette invitation, pour la première initiative du mouvement Fleury Ensemble. Nous avons voulu, j’ai voulu que celle-ci se tienne ici, en plein air, dans ce lieu de passage, ce lieu ouvert où se croisent chaque jour les habitants de notre ville : LE CENTRE COMMERCIAL.

Discours d'Abdel Yassine le 12 octobre 2013 au centre commercial
Quel plaisir de voir ici ces visages que je connais, actrices et acteurs depuis des années du vivre-ensemble à Fleury Mérogis. Quel plaisir aussi de voir ces nouvelles têtes, et notamment les jeunes, qui voient dans cette rencontre une voie nouvelle pour s’investir en politique.

Dans 6 mois, nous voterons, à Fleury-Mérogis comme dans toutes les villes de France pour choisir notre majorité municipale. Cette échéance ouvre un temps important d’échange et de débat sur ce que nous voulons pour notre ville.

Fleury-Mérogis est une ville au potentiel immense. Son environnement avec ses espaces verts qui fait de Fleury le poumon vert du val d’Orge, ses commerces, ses différents quartiers à l’identité affirmée les aunettes, la greffieres, les residences, les chaqueux, le village, les fonctions, et l’impasse de la griblette.  sa vie associative florissante :  à Fleury-Mérogis, La vie associative, c‘est : 56 associations avec 1900 Adhérents  investis dans la vie locale.

Fleury-Mérogis est surtout riche de ses habitants. Ce sont ces habitants qui m’interpellent chaque jour sur ce qu’ils veulent pour leur ville. Ce qu’ils veulent voir changer, surtout.

Dans cette période politique complexe où la gauche au pouvoir déçoit, nous avons tous besoin de repères. La commune peut et doit jouer ce rôle de dernier rempart, d’écoute, de soutien et d’accompagnement face aux difficultés. Pour cela, les floriacumoises et les floriacumois sont en droit d’exiger une équipe irréprochable, des élus de quartier au plus près des problèmes du quotidien, des lieux de consultation et de discussion des projets municipaux.

"Fleury-Mérogis est une ville au potentiel immense. Son environnement avec ses espaces verts qui fait de Fleury le poumon vert du val d’Orge"
Des élus proches de vous, mes chers concitoyens, ce sont des élus irreprochables qui s’opposent au projet de pillage des nappes phréatiques par l’entreprise privée Coca Cola qui par ce moyen entend s’exonérer du paiement de sa consommation d’eau ! Au moment où les factures d’eau augmentent, quand la taxe d’assainissement a augmenté de 35% dans notre commune, qui peut accepter de telles pratiques ? Comme dans l’agglomération voisine des Lacs de l’Essonne, nous devons, au côté de l’Atelier de l’eau du Val d’Orge, aller vers une régie publique de l’eau dans notre agglomération, avec des prix maîtrisés par l’intérêt général.

Des élus proches de vous, ce sont des élus qui sont les premiers attentifs à la préservation de notre environnement, du cadre de vie exceptionnel de notre territoire. Des élus au côté des associations citoyennes et environnementales qui, à l’image du collectif des contribuables Floriacumois, se battent contre le bétonnage de notre ville. Aux Aunettes, aux Résidences, Fleury-Mérogis doit se donner les moyens de penser de véritables projets d’aménagement qui font la part belle aux espaces verts, aux circulations douces, à la valorisation de ce que les habitants considèrent comme le patrimoine de leur ville.
Attentifs à la préservation de notre environnement,
du cadre de vie exceptionnel de notre territoire.

Des élus proches, ce sont des élus qui font de la transparence le mot d’ordre, particulièrement dans le cadre des grandes opérations d’aménagement qui concernent en premier lieu les Floriacumois. Comment ne pas être troublé quand le nom de notre ville apparaît dans des articles de presse, dans Mediapart, pour des pratiques frauduleuses dans le cadre de la vente des terrains municipaux au groupe Icade pour une somme de 13 millions d’euros. Une équipe transparente, c’est une équipe qui informe les habitants à chaque étape des opérations immobilières sur le terrain communal.

La transparence le mot d’ordre, particulièrement dans le cadre des grandes opérations d’aménagement
Des élus proches de vous, ce sont des élus aux cotés des habitants pour la prévention des difficultés sociales – pour être aux côtés des habitants face aux bailleurs pour défendre l’idée que l’expulsion est toujours la pire des solution – pour aider les amicales des locataires à demander la baisse des charges et des loyers – pour mener la bataille, auprès des promoteurs et des bailleurs pour que la réhabilitation ne se fasse pas au détriment des habitants.
La valorisation de ce que les habitants considèrent comme le patrimoine de leur ville.
Des élus proches de vous, ce sont ceux qui mettent à la disposition des habitants des lieux de consultation et de discussion, où la parole de chacun est entendue, où les bonnes idées viennent du débat permanent et constructif avec les habitants, où les représentants sont des porte voix des exigences particulières.
Des élus proches de vous, ce sont des élus qui veulent faire rimer sur notre territoire développement économique et qualité de vie. Oui, Fleury-Mérogis doit être un territoire qui démontre qu’on peut réussir et bien vivre en banlieue. Notre ville est une des plus jeunes de l’Essonne. C’est l’audace de notre jeunesse, qui s’exprime si bien au sein des associations qui doit nous pousser à n’avoir aucune limite dans l’ambition que nous avons pour notre ville.

Fleury-Mérogis doit être un territoire qui démontre qu’on peut réussir et bien vivre en banlieue
Des élus proches de vous, ce sont des élus qui accompagnent les salariés de notre ville dans leur relation aux grands employeurs de notre territoire. Qui ne laissent pas un jeune rater ses études à cause d’un stage qu’il n’a pas trouvé, parce qu’il n’a pas le réseau adéquat. Qui met à disposition des demandeurs d’emploi un véritable service public d’accompagnement dans l’insertion ou la réinsertion professionnelle. Qui agissent auprès des boites du secteur pour qu’elles fassent travailler en leur sein des résidents de notre commune.

Ses différents quartiers à l’identité affirmée
Des élus proches de vous, ce sont des élus qui accompagnent nos aînés dans la 3ème vie qu’est la retraite. Alors que se discute ces jours-ci le projet de réforme des retraites, je répète ici mon inquiétude.Dans mon entourage, dans ma famille, je vois les difficultés quotidiennes de personnes qui ont travaillé toute leur vie ? Qui peut penser qu’il faudrait baisser leur pension ? Qui soutiendrait qu’ils auraient dû travailler plus longtemps encore ?

Des élus à l’écoute du personnel municipal. Travailler pour sa commune est un engagement, une responsabilité qui doit être reconnu à sa juste valeur. Le bon fonctionnement d’une municipalité est indissociable d’une relation apaisée entre l’équipe municipale et les hommes et femmes qui composent l’administration communale. Dans une ville comme Fleury-Mérogis, l’efficacité du service public est indispensable pour le bien-être des habitants.

L’initiative de Fleury Ensemble, aujourd’hui, est une invitation au rassemblement. Non pas au rassemblement d’un camp contre un autre, mais au rassemblement de tous les floricaumois. Enfant de Fleury-Mérogis, militant associatif et élu depuis plusieurs années, j’ai toujours considéré que l’engagement pour notre commune dépassait largement les clivages partisans.

Les bonnes idées pour un nouveau projet municipal à Fleury-Mérogis sont celles qui germeront des réflexions collectives des habitants de notre ville. Pour construire ce projet, chacun a sa place, et un rôle à jouer. Voilà pourquoi le rassemblement qu’est Fleury-Ensemble est ouvert à toutes et tous : aux membres d’organisations politiques bien sûr, qui sauront mettre leur expérience à disposition de ce mouvement nouveau ; aux militants associatifs engagés quotidiennement dans notre commune ; aux citoyens qui s’interrogent aujourd’hui sur les cadres traditionnels de l’engagement politique, et qui veulent s’approprier aussi le devenir de notre commune.

Cette richesse, cette diversité, cette fraîcheur : voici le cœur de notre projet. Nous sommes déjà nombreux à partager cette conviction d’une nouvelle page pour notre ville. Prenez votre place dans Fleury-Ensemble, adhérez à l’association, prenez la parole et le pouvoir dans ce mouvement citoyen inédit, appelé dès aujourd’hui à s’élargir.

Dans les semaines qui viennent, nous entamons un tour de ville pour aller à votre rencontre et construire ensemble un nouveau projet pour notre ville.

Alors à chacun de vous je dis aujourd’hui : Bienvenue. Bienvenue à vous qui voulez prendre l’avenir de votre ville en main. Bienvenue à vous qui espérez. Bienvenue à  vous qui pensez que c’est possible. Prenez toute votre part dans Fleury Ensemble.


Merci.

Mener la bataille auprès des promoteurs et des bailleurs pour que la réhabilitation ne se fasse pas au détriment des habitants



MERCREDI 18 DÉCEMBRE 2014

RÉUNION PUBLIQUE DU MERCREDI 18 DÉCEMBRE 20H00  SALLE WIENER



Le préambule...


Mes cher-e-s ami-e-s,
Fleury Ensemble en campagne: 
La dynamique citoyenne en marche !
En préambule à nos travaux de ce soir, nous souhaitons nous associer aux innombrables hommages à Nelson MANDELA qui restera dans l’histoire comme le père de la nation sud-africaine « arc en ciel » démocratique et non raciale, et plus largement encore comme une immense figure du combat contre le racisme et l’injustice, pour l’égalité et les droits humains. C'est avec une immense tristesse que nous avons appris la nouvelle. Le monde entier est en deuil. Mais Nelson MANDELA restera toujours vivant dans nos cœurs, symbole de résistance et d'humanité. 
Quel plaisir de vous trouver là, à quelques jours des fêtes de Noël. Je remercie, et félicite, chacun d’entre vous d’être venu à cette nouvelle rencontre de Fleury Ensemble.
Avant que mes ami-e-s nous éclairent sur le déroulement de la soirée et des suites que nous comptons donner aux « travaux en petits groupes » que nous allons faire ce soir, je voulais vous dire quelques mots pour présenter notre démarche du collectif « Fleury Ensemble ».
Fleury Ensemble, c’est un rassemblement au sein duquel se retrouvent des militants politiques, syndicaux et associatifs de Fleury-Mérogis, ainsi que de nombreux citoyens pour qui, et c’est un atout incomparable, cette campagne est la première expérience politique. 


Nous avons en commun la conviction que Fleury-Mérogis possède un immense potentiel, aujourd’hui inexploité. Des quartiers avec une histoire et une identité, un environnement exceptionnel qu’il faut valoriser, et surtout une population dynamique qui démontre au quotidien sa volonté de se mêler de la vie locale et faire de Fleury une ville où l’on se projette pour les années à venir. 
 
Votre présence ce soir , qui atteste aussi de votre volonté de faire des élections municipales qui s’annoncent une affaire citoyenne, en est un nouvel exemple.
Oui, « Fleury Ensemble » proposera une liste au suffrage des Floriacumois les 23 et 30 mars prochain. Cette liste citoyenne est amenée à s’élargir dans les semaines à venir. La participation à ce mouvement est ouverte à tous ceux qui veulent changer les choses à Fleury-Mérogis, dans le respect d’un principe qui forge notre construction politique et imprimera notre pratique si d’aventure nous sommes élus : une personne = une voix.
 C’est le respect de ce principe qui nous permet aujourd’hui de proposer un renouvellement de la politique locale, et de faire de « Fleury Ensemble » une alternative crédible et possible à la mairie actuelle. Prenons notre ville en main. Ne laissons personne décider à la place des habitants eux-mêmes. C'est notre ambition et c'est la raison d'être de l'appel que nous lancons pour que dans notre ville se construise un nouveau rassemblement. Il s'adresse à toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas d'un retour au passé. Mais ne veulent pas plus du maintien de l'équipe Derrouet. Vous le savez son existence ne tient qu'au soutien que la droite locale lui a accordée en 2009. Non ce monsieur n'est pas légitime pour parler au nom de la gauche ! Et d'aileurs en quoi sa gestion municipale est-elle de gauche ?
Tous les terrains bradés aux nantis et autres bâtisseurs auront-ils réellement profité au bien-être des Floriacumois ?
Je laisse maintenant la parole à mes ami-e-s Magou, Hosni, et Henri et Je vous dis à tout de suite dans nos groupes de travail.


 




















  

 

 

 

12 Janvier 2014

Communiqué du 12 Janvier 2014

Réaction d’Abdel Yassine Conseiller municipal de Fleury Mérogis et Candidat aux élections municipales des 23 et 30 mars 2014 « Liste Fleury Ensemble » au communiqué de presse du 06 Janvier 2014 « Multiplication des 'affaires' : David Derrouet, Maire sortant de Fleury-Mérogis, demande une accélération des procédures avant les élections municipales »


Le maire socialiste sortant de Fleury-Mérogis vient de faire un communiqué de presse dans lequel il demande pour la justice plus de moyens afin de débusquer les politiques en délicatesse avec la légalité. En tant que citoyen, administré et élu de Fleury-Mérogis dont il est maire, je ne peux lire cela sans tiquer. Car, dans un article de Médiapart paru précisément le 26 mars de l’année dernière et intitulé : « Corruption en Essonne: legroupe Icade est mis en cause à Fleury-Mérogis », le journal allègue des faits de corruption sur la vente des terrains municipaux relatifs au projet d’aménagement du quartier des Joncs marins.

Cela fera bientôt un an. Le maire socialiste sortant n’a jamais trouvé le temps de s’en émouvoir et encore moins de déposer plainte avec constitution de partie civile afin que la justice fasse le clair dans toutes ces allégations et que la ville récupère son dû. Et ce n’est pas faute d’avoir été interpelé à ce sujet. Je lui en ai fait la demande plusieurs fois en Conseil Municipal, en vain.

Il est donc étonnant qu’un homme si épris de justice ait négligé de faire réparer le tort que pourrait avoir subi la ville dont il est le maire sortant ! A quoi peut donc servir de réclamer plus de moyens pour la justice lorsque l’on n’est même pas capable de la saisir. On se paie de mots, c’est ainsi ; le courage vient à chacun quand il n’y a pas de risque.

Il est regrettable que le maire socialiste sortant érige la tartufferie en mode opératoire. Il avait, peu avant, annoncé avec fracas son départ du parti socialiste. Vérification faite, il reste le suppléant socialiste du député socialiste Malek Boutih ! Cette manière de vouloir berner en permanence son monde est irrespectueuse de ses fonctions, de l’opposition et que dire des Floriacumois qui ont voulu croire en lui.

Lorsque le maire sortant a trahi la majorité municipale à laquelle il appartenait et, plus récemment, la majorité socialiste à laquelle il appartient toujours, on aurait pu s’attendre à une pratique politique renouvelée. Or, ses ressorts sont vieux, ses ficelles usées, et l’ensemble a vite révélé un contenu politique pauvre. Mais le maire socialiste sortant se persuade de sa justesse de vue en faisant le pari de la duplicité. Pourtant, la répétition du scénario a fini d’éclairer même les plus éloignés de la chose politique. Aussi se dupe-t-il en croyant duper les Floriacumois. A preuve, en très peu de temps à la tête de la mairie, il a réussi à mécontenter la majorité de la population.

Plus les élections approchent, plus le maire socialiste sortant renie les siens. D’ici la fin mars, il finira par se renier lui-même dans sa volonté d’échapper à son passé.

Pour tous, il s’agit dorénavant de tourner la page des déclarations à l’emporte-pièce, des fausses vérités et des intrigues. Pour l’avenir, nous gagnerons à faire entrer pleinement les Floriacumois dans la maison commune. Le but est de soustraire la décision politique aux mains exclusives des partis, et y associer plus amplement les citoyens au seul nom desquels nous devons parler. C’est une nécessité démocratique. Cela permet de respecter fidèlement le mandat populaire dont nous avons charge d’exécution. A Fleury, nous sommes de plus en plus nombreux à être convaincus que c’est la voix de l’avenir.


Abdel YASSINE
Conseiller municipal
De Fleury-Mérogis.
Candidat aux élections municipales 
23 et 30 mars 2014 « Liste Fleury Ensemble »


Article de Médiapart paru le 26 mars 2013 intitulé : « Corruption en Essonne: legroupe Icade est mis en cause à Fleury-Mérogis », le journal allègue des faits de corruption sur la vente des terrains municipaux relatifs au projet d’aménagement du quartier des Joncs marins.

 

 




samedi 25 janvier 2014

QUE DE VŒUX !

 

En ce samedi 25 janvier, "Fleury Ensemble" présentait ses vœux aux Floriacumoises et Floriacumois.


Vous avez une idée pour Fleury? Participez à la démarche de participation citoyenne engagée
Ce sont plus de deux cents personnes qui s'étaient regroupées en la circonstance dans la salle Malraux.



Groupe antillais Floriacumois "bwa bandé"
Deux cents qui ont partagé le goût d'être "ensemble" dans une ambiance particulièrement chaleureuse et festive, bu le pot de l'amitié et vibré aux accents musicaux du groupe antillais "bwa bandé", du quatuor de salsa "Le 11e voyageur" et du quatuor de jazz africain "Yak Sissokho".

Abdel YASSINE
Conseiller municipal De Fleury-Mérogis.
Candidat aux élections municipales 
23 et 30 mars 2014 « Liste Fleury Ensemble »

Deux cents encore qui ont attentivement écouté Abdel Yassine avant que de l'applaudir chaudement.
Faites vivre les idées : votez, débattez et enrichissez les idées des Floriacumoises
et Floriacumois ! Elles contribueront à l’élabo ration du programme de Fleury Ensemble.

Rédigez votre proposition sur notre compte Twitter @Fleury Ensemble
Un discours sans emphase où les principes et les objectifs ont été clairement exposé. Et les nombreuses interruptions sous forme de salves applaudissements démontrent que déjà, en ce début de campagne électorale, nos propositions trouvent bien de l'écho. Fidèle à ses principes, le collectif a également tenu à faire parler les présents et cela sous forme de petits mots affichés sur un mur. Il va de soi que toutes les idées seront notées et étudiées. Bref, une belle soirée où les vœux n'ont pas été que ceux traditionnels en début de chaque nouvelle année.Ils ont été aussi, et peut-être surtout, ceux pour les années à venir d'une autre conception de la gestion municipale. Comme l'écrivait Victor Hugo : "Un jour viendra la terre sera verte et tels des baisers les roses fleuriront". Faisons donc refleurir Fleury et pour ce faire faites vous, chers amis, nos propagandistes.



Meilleurs vœux donc et rendez vous le Vendredi 31 janvier, Salle Wiener pour poursuivre la co-élaboration du programme d’un Fleury ensemble  « Quelle place pour l’égalité entre les femmes et les hommes à Fleury ? » Quel rôle peuvent jouer les communes pour faire changer les choses au quotidien ?  



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